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Enseigner le français avec le théâtre
La pratique du théâtre constitue un formidable outil pour intégrer l’apprentissage du français dans une activité originale, ludique et motivante. Quels bénéfices peut-on attendre de la pratique théâtrale pour l’apprentissage du français langue étrangère ? Comment se préparer à l’animation d’un atelier théâtre en classe ? Quelles activités mettre en place ? Autant de questions auxquelles nous avons tenté de répondre dans ce dossier grâce à des témoignages de formateurs et de professeurs, des fiches pratiques, une sélection commentée de sites Internet ainsi qu’une bibliographie qui vous aidera à introduire le théâtre dans vos classes ! |
Quelle pratique théâtrale ?
Jeu dramatique / "théâtre"
Dramatique" renvoie au monde du théâtre. Le jeu dramatique désigne donc l’expression théâtrale dans son ensemble. En général, cette pratique renvoie à la mise en scène d’une pièce déjà écrite ou bien rédigée par les comédiens qui vont l’interpréter.
Improvisation L’improvisation est un exercice qui entraîne à répondre de façon appropriée à une situation inattendue. Cette qualité, développée par le jeu dramatique, est capitale dans le cadre de la formation en langue étrangère. En effet, demander aux élèves d’improviser, c’est susciter leur spontanéité, mais aussi les pousser à être attentifs aux autres et à leurs langages (oral, gestuel…). Ils doivent se dégager des dialogues étudiés en cours pour se rendre disponibles aux propositions des autres et y répondre de manière adéquate. L’improvisation permet donc de mettre en place des interactions et d’employer les outils linguistiques étudiés. Une improvisation peut être lancée sans attribuer de rôles précis : c’est l’attitude du premier joueur qui révèle aux autres le rôle qu’il assume (traits de caractère, attitude face à la situation…) et chacun se construit un personnage au gré des évolutions de la saynète. L’improvisation assure au jeu un certain "flou". Cette caractéristique est constitutive du procédé et peut tout aussi bien motiver les étudiants (grande liberté) que les handicaper (trop de liberté !). Les premières fois, veillez à cadrer la scène et à donner une situation très facile à exploiter : un voyage en auto-stop, une consultation chez le médecin, une personne en retard à un rendez-vous… Vous pouvez ensuite complexifier le travail en proposant des thèmes qui demandent davantage d’imagination et d’outillage linguistique : essayer d'échapper à une contravention, un couple se sépare, des personnes coincées dans un ascenseur…
Pour motiver vos élèves, il peut être intéressant de choisir des situations connues de tous et faciles à parodier : la traditionnelle réunion parents / professeurs, la négociation avec les parents pour une sortie nocturne…
Jeu de rôles Si l’improvisation se base sur une situation, le jeu de rôles démarre à l’inverse avec des personnages (d’où l’intégration du terme "rôle" au titre). Au début de l’activité, les personnages sont déjà établis (sexe, âge, caractéristiques physiques et intellectuelles, occupation…). L’action est donc influencée par les personnages alors que dans l’improvisation les personnages sont peu à peu définis par l’action.
Ainsi, si vous travailler en classe sur le thème "stéréotypes nationaux" / interculturels, les élèves peuvent camper des personnes issues de différents pays et réagir selon les clichés associés. Lors de la rédaction d’une pièce, vous pouvez demander à vos étudiants d’imaginer d’abord leur propre personnage et de le définir le plus précisément possible, puis, en groupe, d’inventer des péripéties. Cette réflexion amènera les étudiants à se demander comment le personnage (et non lui-même) réagirait dans ce cas.
Monter une pièce de théâtre : les étapes
Choisir un texte / un corpus de textes
Écrire un texte ?
Selon le niveau du groupe, vous pouvez intégrer à l’activité théâtrale la rédaction d’un ou de plusieurs textes. En produisant leur propre pièce, les élèves choisissent eux-mêmes le thème abordé, les circonstances, le nombre et la nature des personnages. Chacun peut imaginer le rôle qu’il aimerait tenir et le construire sur mesure – ou presque !
Ce travail est néanmoins long et parfois ardu, aussi beaucoup de professeurs décident de sélectionner des textes qui existent déjà
Sélectionner un texte déjà écrit
Selon le temps dont vous disposez et les objectifs que vous souhaitez donner à votre atelier, vous pouvez rechercher vous-même le matériau ou bien demander à vos apprenants de faire des recherches de leur côté. Cette possibilité peut donner lieu à des lectures en classe et à un vote. Une fois le texte trouvé, il vous faudra peut-être l’adapter, par exemple en le simplifiant, en le réécrivant ou encore en le coupant. Tout dépend du niveau de la classe, du temps dont vous disposez et de l’envergure que vous souhaitez donner à votre projet. Pour évaluer le temps de préparation de la pièce, vous pouvez vous baser sur cette recette des gens de théâtre : 1 page = 1 heure de travail. Autrement dit, pour une saynète ou un sketch de 5 ou 6 pages, il vous faut compter trois à quatre séances d’une heure et demie. De manière générale, il est préférable de sélectionner une pièce simple plutôt courte et facile à réaliser. Ainsi, vous aurez davantage de temps pour l’approfondir et en soigner la mise en scène. Si vous débutez dans la pratique du théâtre en classe de langue ou si vos élèves ont un niveau peu élevé, privilégiez les textes courts et vifs qui laissent place à la gestuelle.
Sélectionner un corpus de textes
Il est parfois ardu de trouver la pièce idéale. Pour vous simplifier le travail, vous pouvez réaliser un recueil de scènes. Ce corpus est un ensemble de petits textes qui peuvent être des extraits de pièces, mais aussi des poèmes, des chansons, des extraits de films, de romans, etc. Pour donner de la tenue à l’ensemble, vous pouvez les prélever chez un même auteur ou bien les articuler autour d’un même thème (l’école, les stades de la vie, une déclaration, un quiproquo…).
Cette option permet de conserver une certaine souplesse. Ainsi, si un élève est absent le jour de la représentation, le spectacle n’est pas compromis pour autant. Cela vous permet aussi de rajouter des scènes au fur et à mesure si l’activité marche bien. Les élèves timides qui s’enhardissent avec la pratique pourront aussi choisir de nouveaux rôles et participer davantage.
Répartir les rôles / le texte
Comment faire intervenir tout le monde ? Une pièce déjà rédigée compte un nombre déterminé de personnages. Si vos apprenants sont plus ou moins nombreux, il y a quelques adaptations à faire.
Trop d’apprenants par rapport au texte
Vous pouvez diviser des rôles en deux, voire en trois, et créer de nouveaux personnages. Ainsi, un personnage de mère peut fournir deux rôles en attribuant la moitié de ses répliques à un nouveau personnage (père, tante, grand-mère…). De même, un médecin peut être accompagné par un collègue et des enfants par de nouveaux camarades.
Pensez aussi aux "annexes" telles que la voix off, qui peut lire les indications scéniques ou les passages de texte si vous adaptez un roman, ainsi que les figurants qui permettent de donner un peu plus de "corps" à la scène et d’appuyer le texte grâce à des mimiques, des gestes, des rires, des cris, des interjections…
Pas assez d’apprenants par rapport au texte
A l’inverse, vous pouvez aussi réunir deux personnages en un seul s’ils ont des rôles proches. Autre possibilité : attribuer deux rôles ou plus (lorsqu’il y a peu de texte) à un même apprenant. C’est une pratique que l’on trouve aussi dans des compagnies professionnelles, et pour le comédien en herbe il y a là un défi stimulant ! Si aucune de ces deux solutions ne se prête à la situation, vous pouvez aussi faire des coupes franches et supprimer les rôles secondaires que vous ne pouvez pas pourvoir.
Au-delà de la répartition des rôles
Autant que possible, les rôles doivent être distribués en fonction des goûts et des aptitudes de chacun. Certains n’auront peut-être pas le personnage qu’ils veulent, mais faire du théâtre c’est aussi faire l’apprentissage du travail d’équipe et apprendre à faire des compromis.
Mettre en voix le texte
Avant de passer à la mise en scène du texte, il est important de le lire plusieurs fois, d’abord de manière individuelle puis collective. Cette première approche peut donner lieu à des séquences pédagogiques qui exploitent le texte en profondeur : grammaire, lexique, implicites cultures…
Définir une interprétation du texte
Pour initier vos élèves à la pluralité de l’interprétation, vous pouvez par exemple leur faire étudier diverses mises en scène d’un même extrait. Si votre établissement ou votre centre de ressources francophones dispose d’enregistrements oraux ou vidéos, vous pourrez faire mettre en évidence à vos apprenants le poids de l’interprétation. Cette préparation leur permettra de mieux aborder les étapes suivantes.
La mise en voix permet d’explorer différentes facettes du texte. Une même réplique dite sur un ton enjoué ou fatigué, franc ou ironique, affable ou agressif, peut transformer du tout au tout l’interprétation de la scène. Sur un même fragment, vous pouvez par exemple faire travailler la classe en chœur, par binôme (l’un fait les gestes et l’autre les paroles) ou encore en chaîne (chaque élève propose une interprétation différente de la même réplique). Cela vous permet de détacher le texte écrit de sa pratique dramatique. Il est très important de faire prendre conscience à vos apprenants de ces différences, qui sont l’essence même du travail théâtral.
Travailler sur l’élocution
Les activités théâtrales sont idéales pour travailler l’expression orale. Pour se faire entendre et comprendre par le reste du groupe et le public, les apprentis comédiens doivent parler fort et surtout distinctement ! La répétition permet de mettre en place des sons mal maîtrisés, des liaisons et des allongements oubliés. Selon le type du texte, vous pouvez aussi mettre l’accent sur le rythme et l’intonation de la phrase. Les pièces versifié, comme celles des auteurs classiques, sont les plus adéquates – mais elles ne conviennent qu’aux groupes avancés !
Pour gagner du volume sonore, vous pouvez proposer à vos apprenants la règle suivante : lorsque vient son tour de parler, il doit parler plus fort que le précédent et ainsi de suite jusqu’à atteindre le niveau suffisant.
S’approprier les personnages
Dès que les rôles sont attribués, mettez en place des activités pour que les apprenants s’approprient leur(s) personnage(s). Un personnage est en effet bien plus qu’un ensemble de répliques. Il est très bénéfique pour l’interprétation d’imaginer sa vie, son passé, son caractère, sa manière de réagir... Grâce à ces informations, le personnage va peu à peu prendre vie. Pour lui donner du corps, faites créer à vos étudiants une véritable "carte d’identité" gestuelle et vocale : des tics, une manière de se tenir, une démarche… et bien sûr un timbre de voix, des inflexions... Une fois que chacun a défini son personnage, consacrez une séance ou deux à des improvisations. Ce travail collectif permet de prolonger la réflexion individuelle sur les rôles en les confrontant les uns aux autres. Si l’improvisation vous semble difficile et que vous travaillez seulement sur un extrait, vous pouvez choisir comme support d’autres passages du texte. Cette exploration des caractères et des relations permet de définir plus finement les personnages et d’en discuter en groupe pour les faire évoluer. Lors de cette appropriation, les apprenants doivent aussi mémoriser leur texte. Pour obtenir un résultat proche du naturel, il faut travailler sur le regard et sur l’écoute entre partenaires. En se regardant, il est plus facile de faire passer des sentiments. En s’écoutant, le dialogue est moins récité, plus "parlé", fluide.
L’étape de l’appropriation des personnages peut commencer à soulever des difficultés auprès des étudiants réservés. Pour lever les inhibitions, faites de ces moments un travail collectif où tous les participants apportent des idées et des propositions sur les personnages et leurs relations. Ainsi, vous éviterez que chacun se débatte seul avec son personnage.
Mettre en scène le texte
Une fois les personnages cadrés et le texte bien mémorisés, il est temps d’entamer la mise en scène. Selon le temps dont vous disposez et le niveau des élèves, ce travail peut être plus ou moins dirigé. Une mise en scène collective vous permettra de collecter de nombreuses idées et de remporter l’adhésion de chacun. Avec le groupe, attardez-vous aux indications scéniques (didascalies) s’il y en a dans le texte. Elles comportent des informations telles que les éléments du décor, les accessoires, le nombre de lieux. Il ne faut pas hésiter à simplifier et suggérer. Cela permet d’avoir des objectifs réalistes par rapport aux moyens et au temps dont vous disposez. Plutôt que de vous lancer dans des constructions complexes, misez sur l’imaginaire et l’évocation. Au théâtre, tout n’a pas besoin d’être montré. Votre mot d’ordre : soyez créatifs !
Scène par scène, fixez les déplacements des acteurs sur le plateau. Approfondissez l’interprétation et peaufinez les détails au fur et à mesure.
Répéter
Pour prévoir suffisamment de répétitions, basez-vous sur le calcul suivant : une heure de répétition par page du texte. Si les répétitions débouchent sur un spectacle public, réservez les dernières séances aux enchaînements : faites le spectacle au complet, sans pauses. Vous pourrez ainsi contrôler les petits détails techniques : temps pour les changements de costumes entre deux scènes, volume de la musique, voix des acteurs assez forte pour être entendue partout dans la salle, déplacements des décors, etc.
Monter une représentation théâtrale : les étapes
Une fois la pièce montée, vous pouvez la présenter à d’autres classes de français ou bien à un auditoire plus large, lors d’un spectacle public. Élève d’autres établissements, étudiants de l’Alliance française… Votre pièce peut prendre place dans une soirée francophone qui réunit des personnes d’horizons divers.
De la pièce au spectacle, il y a plusieurs étapes à franchir. Décors, costumes, lumières… voici des conseils pour organiser sereinement la préparation du grand soir !
Établir un calendrier de production
Seul ou avec vos élèves, commencez par dresser la liste de tout ce que vous devez accomplir d’ici le spectacle : décors, costumes, accessoires, musique… en pensant aux moindres détails. Répartissez ensuite ces tâches entre les élèves et en fonction des semaines qui vous séparent du spectacle. Autant que possible, il faut les attribuer en fonction des goûts et des aptitudes de chacun. Si plusieurs élèves s’occupent de la même chose, un responsable peut être nommé. Mettez l’accent sur l’entraide : chacun doit être capable de donner un coup de main en cas de besoin.
Créer une scène
Pour créer un espace dédié au théâtre, il est capital de bien délimiter une scène. Dans un théâtre, la scène est en effet le lieu où les acteurs paraissent devant le public. C’est une petite "cour des miracles", l’endroit où la magie opère.
Dans le théâtre scolaire, on ne dispose pas toujours d’une vraie salle de spectacle. La pièce doit alors être jouée dans une classe, dans un gymnase ou encore dans la cour. Même si ces lieux ne sont pas les plus adaptés pour une représentation, vous pouvez les détourner et créer l’illusion en délimitant un espace scénique.
Il existe plusieurs moyens de le figurer :
Créer des décors
Comme pour la scène, les établissements ne disposent pas toujours de décors prêts à l’emploi pour figurer une forêt, un salon bourgeois ou encore un train. Même sans beaucoup de ressources, il est possible de jouer sur les symboles et la suggestion et d’ainsi de créer l’illusion d’un lieu ou d’une époque. Le décor est la représentation figurée du lieu où se passe l’action : sa qualité et son efficacité ne dépendent pas nécessairement de son réalisme. Pour que votre public croie au décor, il est essentiel que les comédiens donnent l’impression d’y croire eux-mêmes. N'oubliez pas : un décor doit se changer très vite ! Et quelquefois devant les spectateurs, si vous ne disposez pas d’un rideau. Pour gérer facilement le décor, des formes et des volumes symboliques peuvent être employés. Par exemple, sur des cubes en contreplaqué ou en carton renforcé, des détails peuvent être peints sur les faces. Mis côte à côte, ces détails deviennent un ensemble tel qu’une rue, un intérieur ou encore un meuble. D’une scène à l’autre, il suffint donc de déplacer et de faire tourner les cubes. Pour créer un décor avec peu de moyens, vous pouvez aussi travailler sur la lumière. Une simple variation de lumière permet de modifier la temporalité de la scène (jour / nuit) ou sa localisation (intérieur / extérieur). Avec des papiers ou des plastiques de couleur, maintenus à une distance prudente de l’ampoule du spot, vous pouvez faire varier l’ambiance. Ces couleurs peuvent symboliser des sentiments (colère, fatigue, joie…), des lieux (forêt en vert, eau en bleu, ville en rouge…). Pour signifier un espace lointain, plutôt que de faire parler les élèves des coulisses, vous pouvez tendre un tissu dans un coin de la scène et jouer sur les ombres chinoises. Ce procédé vous permet de dédoubler la scène, de signifier deux lieux à la fois. Cela fonctionne aussi si vous voulez faire apparaître deux époques en même temps.
Enfin vous pouvez exploiter le son et créer des "décors sonores" : un enregistrement de foule pour symboliser une rue ou une gare, des enregistrements naturels pour une forêt, la campagne, de la musique pour figurer le continent ou le pays où à lieu la scène…
Créer des costumes
On peut se débrouiller avec peu de moyens : utiliser de vieux vêtements apportés par les élèves, des chutes de tissus, du carton et du plastique de récupération, des feuilles d’arbre, des journaux… Pour façonner des personnages imaginaires, vous pouvez travailler sur leur volume en grandissant l’élève avec des boites de conserve sous ses pieds, en créant une silhouette avec des objets sous un tissu, en dissimulant une lampe de poche sous le costume pour faire luire les yeux (qui prendront la couleur de votre choix grâce à un petit morceau de plastique ou d’étoffe de couleur).
Créer des maquillages
Hormis les kits de maquillage pour enfants que l’on trouve dans le commerce, vous pouvez employer des produits du quotidien tels que la farine, pour blanchir un visage, de la suie (bouchon en liège ou morceau de bois brûlé), des bâtons de rouge à lèvres… Voici quelques idées pour transformer vos élèves : pour blanchir les cheveux, employez du talc ou de la farine (à retirer en les brossant longtemps, attention à l’eau !). Pour faire des rides, faites un pli de peau et mettez de la colle pour le faire tenir. Pour faire des perruques, des fils de laine ou des bandelettes de tissu tressés feront illusion.
Autre possibilité : travailler avec des masques. Le théâtre et les masques ont une longue tradition commune, et ce, dans beaucoup de pays du monde. Il est très facile d’en réaliser même avec peu de moyens ; c’est surtout une question d’imagination. Avec un masque, les personnages peuvent être investis d’une symbolique très forte et devenir très reconnaissables pour le public.
Communiquez autour du spectacle
Fixez dès que possible le lieu et la date du spectacle pour en faire la publicité. Il existe des méthodes classiques pour communiquer autour d’un événement, par exemple distribuer des tracts une semaine à l’avance puis la veille et le jour même.
Vous pouvez aussi prévoir des affiches et les poser dans des endroits stratégiques : couloirs, salles de classe et salle des profs, cabines téléphoniques, lieux de pause, bibliothèques, panneaux d’affichage de l’établissement, journal interne, radio locale, mais aussi les autres lieues francophones de la ville.
Le jour J : la représentation
Pour éviter les mauvaises surprises le soir du spectacle, prévoyez plusieurs répétitions générales, dont une avec les costumes et sur le lieu même de ma représentation. Ainsi, les apprentis comédiens prendront leurs marques et entreront en scène avec plus d’assurance. Pendant ces ultimes préparatifs, mettez-vous au fond de la salle pour vérifier que toutes les répliques sont audibles aux derniers rangs. Prévoyez aussi une petite trousse de "premiers secours ", avec le double de la bande sonore (CD ou cassette), ainsi que du fil et une aiguille pour les retouches de costumes, des copies du texte, des bouteilles d’eau, des mouchoirs… Enfin, pour parfaire le spectacle, planifiez l’accueil des spectateurs. Des élèves peuvent faire les placeurs et placeuses, distribuer le programme, etc. |
Créé le 31-03-2008 16:56:38 |